Pour la 6° année l'association des Amis du musée Edgar Mélik
vous invite à son cycle de conférences autour de la peinture de Mélik
(1904-1976). Quatre dates à retenir, au musée Edgar Mélik et à Grasse, villa Saint-Hilaire.
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Conférence le samedi 27 avril à 16 h , au
musée Edgar Mélik : « Dali –
Délires ou la peinture contre la paranoïa » se tiendra le samedi
27 avril à 16h, par Christian Loubet, docteur en histoire de l’art et des mentalités,
professeur honoraire à l’université de Nice Sophia Antipolis.
Salvador Dali, La persistance de la mémoire, 1931, Fundació Gala-Salvador Dalí |
Dans le cadre de la grande exposition
d'été , au Grimaldi Forum Monaco, "Dali, une histoire de la peinture"
(du 6 juillet au 8 septembre 2019).
Salvador
Dali (1904-1989) entend détourner la menace de l’angoisse
"paranoïaque" en brandissant le pinceau comme un paratonnerre. Grâce
au surréalisme et à la psychanalyse, il canalise ses obsessions dans une
« photographie du fantasme délirant à la main et en couleur ». Lové
dans le giron protecteur de Gala, sa femme maternante, il traque ses visions
dans la logique de son délire, produisant des images incongrues à
double sens, d’une ironie féroce. Mais il se livre aussi à des facéties
publicitaires qui en font un précurseur de notre temps hypermédiatisé.
- Conférence
le samedi 4 mai à 16 h, au musée Edgar Mélik : "L'écrivain Christiane Delmas, 1962, un roman consacré à Edgar Mélik."
par Olivier Arnaud, secrétaire de
l'association des Amis du musée Edgar Mélik.
Edgar Mélik, Portrait de Christiane Delmas, collection particulière |
Les femmes
appartiennent à la peinture d'Edgar Mélik, mais de bien réelles créatures ont traversé
sa vie, pour un temps plus ou moins long
(les peintres Madeleine Dinès et Consuelo de Saint Exupéry). Une femme de
lettres, Christiane Delmas
(1904-1992) auteur de nombreux recueils de poésie, a bien connu Mélik à Paris juste après la
guerre. Elle appartient à la famille Delmas-Vieljeux, celle des armateurs de La
Rochelle. Les deux familles se connaissaient. En 1934 Isa, la sœur d'Edgar,
avait été la secrétaire littéraire de Christiane Delmas. Les parents d'Edgar
Mélik trouvèrent refuge chez les Vieljeux en juin 1940. On ne saurait rien de
leur rencontre si Christiane Delmas
n'avait pas publié un roman à clé, L'invisible
TIERS (La Colombe, 1962). Le titre désigne la passion de l'artiste pour son
œuvre, passion qui l'oblige à tout sacrifier.
Ce livre nous révèle beaucoup de l'existence
de Mélik à Paris et surtout sa personnalité tourmentée à travers le regard de
celle qui l'aima. Un récit exceptionnel où l'on entend la voix même de Mélik :
"Des blocs se détacheront,
pulvérisant tout l'inutile, j'aurai crevé le monde des aspects, arraché le
bandeau des choses, elles seront nues sous mon propre éclairage." (p.
17). On retrouve aussi leurs pensées communes dans certains aphorismes de
Christiane Delmas : "Art de
création, né de ton propre feu, de ta propre substance, et art
d'interprétation, où ton esprit, collaborant à une réalité déjà existante, s'y
transfuse pour la prolonger." (Aux
vergers de l'éternité, 1977, recueil dédié à quatre amis disparus, dont
Edgar Mélik).
- Samedi 11
mai à 15 h, visite commentée de
l'exposition de Printemps du musée Edgar Mélik, Cabriès, "Les peintres de la réalité poétique"
par Cyril Dumas, conservateur du
musée Yves Brayer aux Baux de Provence.
Couverture du livre édité en 2011, à l'occasion de l'exposition à Gaillac (Tarn) |
- A Grasse, villa Saint-Hilaire, conférence
le samedi 18 mai à 17h, dans le cadre de l'hommage rendu par la ville de Grasse
à Consuelo de Saint Exupéry (1901-1979), "Quelques femmes artistes dans la vie du peintre Edgar Mélik : Consuelo
de Saint Exupéry, Adrienne Monnier, Madeleine Dinès et Christiane Delmas",
par Olivier Arnaud, secrétaire de l'association des Amis du musée Edgar Mélik.
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