Les femmes sont omniprésentes dans la peinture de Mélik. Mais ce qu'on sait moins c'est qu'il a été proche d'un certain nombre de femmes à forte personnalité, indépendantes et vouées à leur art. Loin de les considérer avec condescendance, comme cela était courant à l'époque, Mélik a été fasciné par ces "alter ego" au féminin. Il les fait exister dans sa peinture, par de merveilleux portraits.
Ainsi, nous découvrirons Consuelo de Saint Exupéry qu'il considéra en tant que Peintre (2 portraits, une version mélikienne du Petit Prince, un texte d'hommage à la peinture de Consuelo).
Puis Madeleine Dinès, épouse du poète Jean Follain et fille de Maurice Denis, peintre du groupe des nabis. Mélik fut très proche de cette femme libre qu'il apprécia pour ce qu'elle était, une Peintre qui séjournera plusieurs fois dans le château de Cabriès (elle réalisera 2 paysages de Cabriès, et 2 dessins/portraits de Mélik).
La figure la plus tutélaire fut à coup sûr Adrienne Monnier, poétesse et libraire 7 rue de l'Odéon, à Paris (la Maison des Amis des Livres) que le jeune Mélik fréquenta fin des années 1920. Leurs discussions sur la littérature finissaient tard le soir (témoignage d'Isa Mélik, 1990, 3 lettres de Mélik à Adrienne Monnier, 1939/1940). Mélik la célèbre dans son tableau, L'atelier idéal où elle symbolise la Muse.
Enfin, un femme romancière et poétesse, Christiane Delmas. Mélik la représente dans deux portraits très originaux. Elle écrira plus tard un roman à clef qui raconte leur rencontre et leur séparation.
Un artiste qui valorise les femmes artistes, un aspect à découvrir de la personnalité d'Edgar Mélik :
Conférence-projection, Olivier ARNAUD, samedi 18 mai, à 17h,
villa Saint-Hilaire, GRASSE.
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