"De l'Olympia de Manet (1865) aux Demoiselles
d'Avignon de Picasso (1907), c'est à travers la représentation de ce monde de
la prostitution que les artistes expérimentent de nouvelles manières de peindre
jusqu'à faire ressortir "le beau dans l'horrible".", I.
Pludermacher, "Prostitution et modernité", dans Splendeurs & misères. Images de la prostitution 1850-1910,
catalogue Musée d'Orsay, 2016.
Quand on se
penche sur la peinture de Mélik on prend le risque de découvrir une diversité
de sujets qu'on n'aurait pas imaginée lorsqu'on se limite au Portrait et au Nu (peu
de paysages, pas de nature morte). L'intrigue peut commencer par le titre d'un
tableau qui fonctionnera comme un aimant pour créer une série significative avec
des œuvres auparavant isolées. Ainsi ce dessin n'est d'abord qu'un groupe de
femmes où domine le jaune d'or, des chevelures rousses et une trouée de bleu et
vert entre deux façades. Dix silhouettes
sont tracées au trait noir, avec des visages de profil, de face ou de trois-quarts.
Au premier plan une femme corpulente, aux mains fermement appuyées sur les
cuisses, offre une vue généreuse sur sa
poitrine.
E. Mélik, Les Filles de la rue Bouterie à Marseille, c. 1932, 32 x 50 cm, HSC, non localisé |
Si on s'en tient à l'image, c'est une scène de rue plus ou
moins revisitée par Mélik car elle lui permet
d'inventer le groupe humain compact qui sera une constante de son oeuvre. Mais
le titre connu ajoute une dimension humaine insolite, une "beauté interlope" (Baudelaire). La
rue Bouterie était le centre de la Fosse, quartier en bas du Panier où s'exerçait
le plus vieux métier du monde. L'écrivain André Suarès, né à Marseille, en
parle ainsi : " C'est une ville dans
la ville, le château fort de la grosse luxure, qui roule en pente vers le
port... Il y en a qui y ont pris pension, ils y mangent, ils y couchent."
(voir "Le Jazz à Marseille pendant la période 1925", V. Fiole et M.
Goldin, en ligne). C'est en 1863 que le préfet Maupas avait créé ce quartier
réservé à la prostitution, quartier qui sera détruit en 1943.
L'approche artistique de Mélik laisse la morale loin
derrière. L'image correspond assez bien à Baudelaire qui encourageait les
artistes à s'emparer de "sujets modernes" liés à la grande ville, à se
montrer à la hauteur des modes de vie
les plus marginaux ("les criminels
et les filles entretenues").
"Sur un fond
d’une lumière infernale ou sur un fond d’aurore boréale, rouge, orangé,
sulfureux, rose (le rose révélant une idée d’extase dans la frivolité),
quelquefois violet (couleur affectionnée des chanoinesses, braise qui s’éteint
derrière un rideau d’azur), sur ces fonds magiques, imitant diversement les
feux de Bengale, s’enlève l’image variée de la beauté interlope. Ici
majestueuse, là légère, tantôt svelte, grêle même, tantôt cyclopéenne ;
tantôt petite et pétillante, tantôt lourde et monumentale. Elle a inventé une
élégance provoquante et barbare, ou bien elle vise, avec plus ou moins de
bonheur, à la simplicité usitée dans un meilleur monde. Elle s’avance, glisse,
danse, roule avec son poids de jupons brodés qui lui sert à la fois de piédestal
et de balancier ; elle darde son regard sous son chapeau, comme un
portrait dans son cadre.", dans Le
peintre et la vie moderne, 1863, XII,
"Les femmes et les filles".
Baudelaire
incitait à chercher la beauté là on s'y attendait le moins, et Mélik traduit sa
vision humaine en termes esthétiques de poses et de jeux de couleurs baignant
dans la lumière. Ce simple dessin coloré n'est pas naturaliste. Il s'inscrit
dans des codes élaborés qui se transmettaient plus ou moins inconsciemment.
Ainsi le roux de toutes ces chevelures est une tradition bien établie dans
l'image littéraire et picturale: "La
Nana de Manet comme plus tard celle de Zola est une jeune femme rousse, couleur
de cheveux fréquemment associée à la représentation des prostituées. Ce sont souvent des modèles à
la chevelure flamboyante que Degas, Lautrec, Anquetin, Vlaminck, Derain, Rops,
Chabaud ou Picasso ont choisi de représenter dans des scènes de maison close.",
I. Pludermacher, "Prostitution et modernité", idem.
André Derain, La femme en chemise ou Danseuse, 1906, HST,100 x 81 cm, Copenhague |
Quelques cartes postales permettent de visualiser l'ambiance
de cette rue Bouterie que d'autres peintres ont représentée.
Carte postale - Edit. Renaud, Paris - Vers 1920 coll. Musée d'Histoire de Marseille |
Alfred Lombard, 1907. Rue Bouterie à Marseille, 1907, HST, 91 X 72 cm. Collection Galerie Pentcheff. Marseille |
Antoine-Marius Gianelli, La rue Bouterie sur le port de Marseille, 1930 (Lithographie, 62 x 48 cm) |
Est-ce
qu'il existe d'autres œuvres de Mélik qui pourraient confirmer ce regard neutre
et artiste de Mélik sur cette "beauté
interlope" ? Ce dessin schématique et complexe représente au moins cinq femmes, dont deux
sont visiblement nues, avec au premier plan une femme corpulente.
Edgar Mélik, Les amies, 43 x 62 cm, fusain et gouache, collection particulière |
Ce groupe de femmes est d'abord une étude graphique mais le
sujet évoque la tenancière d'une maison close et ses "filles", image
qu'on retrouve par exemple chez Rouault sous forme de caricature acide, et
surtout dans certaines études de Picasso pour Les Demoiselles d'Avignon (les prostituées de la rue d'Avignon à
Barcelone). Mélik utilise un traitement géométrique pour le corps central au
second plan.
G. Rouault, Filles, 1905, aquarelle, pastel et crayon, 25 x 25 cm, Dijon |
Toujours sous la forme prédominante du dessin et des rehauts
accentués, avec une dimension caricaturale pour les trois femmes en robes et coiffe ou chapeau, Mélik nous
donne à voir une conversation animée. Le titre d'origine, Discours de ces dames , nous met sur la piste d'un sujet évocateur
d'une tradition artistique pour une scène de mœurs bien réelle.
Edgar Mélik, Discours de ces dames, HSC, 23 x 37 cm, collection particulière |
"La vie de château? - Pas du tout mais, tout simplement, dans les rues ombrageuses et fraîches du Quartier réservé, les gaies causeries de nos belles Marseillaises avant le coup de feu. Le Quartier "Réservé", Rue Bouterie, 1924" (photo publiée dans Mediterranean Crossroads: Marseille and Modern Architecture Paperback, 2011 de Sheila Crane) |
Derain, Les Filles, 1905-1906, aquarelle, encre de Chine, Centre Pompidou |
Un quatrième tableau de Mélik s'inscrit logiquement dans
cette série. Un portrait de femme représentée de profil , avec sa chevelure
affectée, son sourcil au trait noir et ses lèvres épaissies de rouge, rappelle assez directement les codes esthétiques de la
belle prostituée. Une autre dimension est parfaitement connotée, l'allure
antique d'un buste, avec sa teinte de marbre.
E. Mélik, Profil à l'antique, collection particulière |
"Certaines
prostituées de rue se fardent à outrance pour mieux faire ressortir leur état et leurs traits dans l'obscurité.
Zola évoque les "visages blanchis des prostituées, tachés du rouge des
lèvres et du noir des paupières, prenant dans l'ombre, le charme troublant d'un
orient de bazar à treize sous, lâché au plein air de la rue"." I.
Pludermacher, "Prostitution et modernité", idem.
L'historienne Isolde Pludermacher explique que le "monde de la
prostitution" s'est constituée en sujet de peinture et des
"beaux-arts" (et plus seulement de caricature) par le biais détourné
du cadre fantasmé de l'Orient ou de l'Antiquité gréco-romaine. Mélik n'aurait
pas renié la disponibilité du regard de Baudelaire, sans partager forcément son
mépris : "Parfois elles trouvent, sans les chercher, des poses d’une audace et
d’une noblesse qui enchanteraient le statuaire le plus délicat, si le statuaire
moderne avait le courage et l’esprit de ramasser la noblesse partout, même dans
la fange ... N’oublions pas qu’en dehors de la beauté naturelle, et même
de l’artificielle, il y a dans tous les êtres un idiotisme de métier, une
caractéristique qui peut se traduire physiquement en laideur, mais aussi en une
sorte de beauté professionnelle.", Le
peintre de la vie moderne, XII, Les femmes et les filles.
Kupka, La Môme à Gallien, 1910, HST, Prague, Narodni Galerie |
Une autre œuvre de Mélik, un dessin très coloré où deux
femmes nues dansent sur une scène évoque directement le Paris de la nuit, ou
Marseille et ses cabarets. La femme à l'élégant petit chapeau noir fume pendant que la rousse aux seins nus gesticule
avec frénésie.
E. Mélik, Scène de cabaret, Fusain rehaussé de peinture à l’huile, 46 x 29 cm, collection particulière |
Quels lieux Mélik a-t-il pu fréquenter dans sa jeunesse
parisienne, avant 1932 ? Avez-t-il l'indifférence hautaine d'André Breton ou la curiosité des jeunes surréalistes qui
fréquentèrent tous les cabarets de Montmartre et Montparnasse?
"Il y a tant de
lumières dans les rues que souvent on se croirait au théâtre... Mais poussez la
porte de ces lieux enchantés d'où s'élèvent les rumeurs de la musique et du
plaisir, et c'est alors que vous verrez grouiller le peuple à demi nu des
filles, le peuple ardent des corps vendus aux baisers de la nuit... Tout est
sourire, danse, et ni l'amour ni l'irrésistible perversité ne montrent ici
leurs traits à la lueur du champagne... Ainsi, à l'entour des boites de nuit,
se fait des infiltrations de la ville par un immense corps irrégulier qui ne
vit que de la sensualité humaine, des yeux, des oreilles et du sexe d'autrui,
et qui tient à la fois par la combinaison étrange du légendaire Montparnasse
des artistes, des quartiers interdits des villes maritimes, et de toutes les
cours de miracles du passé. Les joueurs d'instruments bizarres, les danseuses
au numéro, leurs amis, jusqu'à leurs familles, quelques ivrognes que l'habitude
enfin, et la boisson, joignent à cette population parfois incroyablement
bourgeoise et parfois plus romantiques et folle qu'on ne peut l'imaginer,
s'agglomèrent au hasard des rencontres, et bien plus à celui des nationalités.",
Louis Aragon (témoignage écrit en 1927 pour son mécène Jacques Doucet, publié à
titre posthume dans Défense de l'infini,
Gallimard, 1997).
La sixième œuvre qui s'inscrit dans cette série est un
format vertical où se confrontent deux
femmes, l' une nue et vue de dos,
l'autre habillée et de profil. Scène furtive de séduction entre deux jeunes
femmes aperçues dans la rue ?
Edgar Mélik, Séduction, c. 1930, collection particulière |
Coco Chanel , pantalon large, tenue unisexe, 1930 |
La femme de profil est habillée de manière élégante, avec sa
silhouette mince qui dénote le style Années folles quand triomphait l'individualisme
en littérature (Proust, André Gide) comme dans la mode (voir photo Coco
Chanel). Mélik utilise la technique du croquis et du brossage coloré pour créer
une scène prise sur le vif, ce qui n'empêche pas nombre de détails prouvant le raffinement du
travail pictural (main dans la poche, chaussure jaune à talon, pantalon fendu à
la cheville, etc.).
Edgar Mélik, Séduction (Détails) |
Jan Sluijters, Femmes qui s'embrassent, 1906,HST, 92 x 62 cm, Amsterdam, Van Gogh Museum |
Balthus, Le Rêve (1955-56), 132 x 163 cm |
Environ 20 ans plus tard, dans un tableau inspiré des poème
saphiques de Baudelaire, Mélik n'hésitera pas à
traiter par la peinture la nudité sexuelle de deux femmes (voir Mélik lecteur de Baudelaire, ... disciple de
Courbet ?).
E. Mélik, L'Amour, 75 x 46 cm, collection particulière |
La confrontation du nu et de l'habillée peut renvoyer à la
séduction entre femmes mais aussi au regard érotique de l'homme. Tel semble
être le cas avec un des tableaux les plus somptueux de Mélik, où la richesse
des couleurs égale la complexité de la composition. Au premier plan, une femme
au visage-masque ramène ses bras dans son dos, se donnant une forme ailée (la
sphinge du mythe qui interroge Oedipe ?). A droite, une femme nue, au sexe
irradiant le rouge, tourne sa tête renversée vers le spectateur. Tout rappelle
le luxe, le calme et la volupté (grand chapeau au sol, collier de perle,
bouteille bleue absinthe, etc.).
E. Mélik, Vision féérique, 119 x 84 cm, c. 1942, collection particulière (crédit photo : Thierry Longefait) |
Un détail clairement érotique a été ajouté par Mélik : les
lèvres rouge pur de la femme nue ont été modelées en relief, directement au
tube de couleur. Quant au visage de la femme mythique, entre sa coiffe
hiératique et son cou en piédestal, il
semble se détacher du tableau comme un masque irréel. Effet d'éclairage d'une
soirée luxueuse ou d'un fantasme ?
"La femme est
bien dans son droit, et même elle accomplit une espèce de devoir en
s’appliquant à paraître magique et
surnaturelle ; il faut qu’elle étonne, qu’elle charme ; idole,
elle doit se dorer pour être adorée. ", Baudelaire, "Eloge du
maquillage", Le Peintre de la vie
moderne.
Mélik s'inscrit ainsi dans une représentation de la
séduction où le maquillage, l'éclairage et le luxe contribuent à cette fusion
du rêve et de la réalité voulue par André Breton dès 1924 (premier Manifeste du
surréalisme).
"C'est une
lumière très crue, aux accents verts, qui éclaire de bas en haut, à la manière
des feux de la rampe, le visage fardé et blême de la chanteuse May Milton peint
par Toulouse-Lautrec... La scène se situe en intérieur, au Moulin Rouge où l'on
devine les globes des luminaires qui se reflètent dans les glaces fixées aux
murs." , I. Pludermacher, "Prostitution et modernité", dans Splendeurs & misères. Images de la
prostitution 1850-1910, catalogue Musée d'Orsay, 2016.
Toulouse-Lautrec, Au Moulin Rouge, 1892-1895, HST, 125x141cm, Chicago |
"Au plaisir prise et toujours prête
O Gaense-Liesel des défaites
Tout à coup tu tournais la tête
Et tu m'offrais comme cela
La tentation de ta nuque
Demoiselle de Sarrebrück
Qui descendais faire le truc
Pour un morceau de chocolat
Et moi pour la juger que suis-je
Pauvres bonheurs pauvres vertiges
Il s'est tant perdu de prodiges
Que je ne m'y reconnais plus
Rencontres Partances hâtives
Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
Comme des soleils révolus
Tout est affaire de décors
Changer de lit changer de corps
A quoi bon puisque c'est encore
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays...." Louis Aragon, Roman inachevé
Finalement
ces huit représentations de Mélik, dont certaines pourraient sembler bien
modestes, dessinent un sujet inaperçu à la "beauté interlope", pour une petite enquête ethnographique dans notre passé. Ces scènes de mœurs éclairent la
personnalité humaine et artistique de Mélik autour des années trente, où se mêlent subtilement mœurs et mode.
L'observation psychologique est aussi nuancée que la manière esthétique de
rendre compte de la vie de ces femmes de la rue à Marseille. Mélik a été
fasciné par un autre type de femmes, les lavandières, qu'il a souvent
représentées autour de leur lavoir à Marseille, voire à Cabriès. Pour ce jeune Parisien quittant définitivement les beaux quartiers en 1932 cette humanité
laborieuse a été une révélation où les femmes, souvent jeunes et belles,
expriment leur noblesse pour l'observateur artiste fidèle aux vœux de
Baudelaire.
O. Arnaud
Merci Olivier pour cet article intéressant.
RépondreSupprimerCependant, voilà beaucoup de points d'interrogations... Rien ne spécifie effectivement que ces tableaux soient des représentations de prostituées, en particulier pour ce magnifique portrait de profil (imaginons un instant qu'il s'agisse d'une amie du peintre, quelle image d'elle donne la postérité, avec tout le respect que l'on doit même au plus vieux métier du monde?)...
D'autre part j'aimerais bien savoir d'où viennent ces titres si précis (presque réducteurs, pour certains) quand on sait que Mélik lui-même répugnait à baptiser ses oeuvres : ce ne sont souvent que des titres donnés a posteriori soit par les collectionneurs eux-mêmes, soit par les galeristes (et Lil Mariton ne débordait pas d'imagination en la matière)...
"Couvrez ce sein que je ne saurais voir." Ta sensibilité morale t'honore, mais tu auras remarqué le point d'interrogation pour l'article.
RépondreSupprimerQuant à ce buste magnifique, il est dans une famille pour la deuxième génération, et la tradition orale est qu'il s'agit bien d'une prostituée peinte quand Mélik habitait aux Catalans (1932-1934).
Pour les titres tu as raison, beaucoup de tableaux de Mélik n'en ont pas, ou plutôt ils sont perdus. Pourtant on ne peut pas généraliser. Il y a 3 sources certaines pour les titres : Mélik écrivait parfois au dos du tableau, en grosses lettres noires le titre qu'il avait choisi; ou il y a les coupures de presses sur les expo. et une liste des titres tapée à la machine pour l'expo. à saint-paul-de-vence (1954, 58 toiles) avec 58 titres suffisamment insolites pour être attribués à Mélik lui-même. Enfin, la tradition orale.
De toute façon le titre est intéressant pour nous quand il ne reprend pas simplement ce qu'on voit sur le tableau mais qu'il dénote un auteur (par exemple Rimbaud ou Fargue), un mythe ( par exemple pour un catalogue de Sierre en 1969, en Suisse, La fille de Gaïa, une personne réelle (par exemple Consuelo) ou un lieu.
Pour la rue Bouterie, elle était tellement connue que tous les peintres et écrivains passant à Marseille l'ont abordée, si l'on peut dire (le titre est au moins vraisemblable).
Le cas le plus intéressant est l'enquête de Danièle Malis. On part d'un article de l'abbé Rey qui reproduit un tableau (non localisé), avec Le mime Marceau pour légende (Semaine Provence 1975). Il y avait la tradition orale qui voulait que Mélik ait connu Marceau à ses début à Paris. Danièle a écrit à Marceau en 1994 et reçoit une lettre et un dessin qui confirment. Récemment la tradition orale du musée m'envoie chez un collectionneur qui a un magnifique portrait de Bip et Colombine (visiblement). Enfin, il y peu de temps, un ami achète un superbe grand format qui est manifestement un portrait de Marceau/Bip, comme présenté par la tradition orale.
Sans cette enquête ces 3 tableaux seraient aujourd'hui présentés "Sans titre".
o. arnaud
Merci Olivier pour ces précisions...
RépondreSupprimerQuant au profil il a dû être réalisé a posteriori (de mémoire?) par Mélik car la facture est bien postérieure à 32-34 me semble-t-il...